Archive of published posts on février, 2012

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Librairie à aire ouverte

02/12/2012

Ce projet est situé dans le quartier Salbke de Magdebourg, en Allemagne, une zone caractérisée par un chômage élevé, des usines désaffectées, des friches industrielles et des terrains vacants. Le site est l’endroit où l’ancienne bibliothèque avaient été auparavent. Dès le début, le projet a été planifié avec la participation active des résidents de la région résultant d’un programme pour une installation qui répondrait aux aspirations de la communauté: la création d’une nouvelle bibliothèque publique pour les résidents et géré par les résidents. Ce processus ouvert de consultation entre les voisins et les architectes ont abouti à la conception d’un modèle 1:1 temporaire, qui a été construit de caisses de bière vides et contenait des centaines de livres donnés par les résidents. Le modèle a été le théâtre d’un festival littéraire de deux jours et cette initiative publique n’était pas seulement un moyen par lequel il était possible de tester la faisabilité du concept, il était aussi l’élan nécessaire pour obtenir du financement pour le projet définitif. 

Le nouveau bâtiment est couvert avec les matériaux de façade recyclés d’un magasin bien connu dans les années 1960.et récemment démoli. Dans un court laps de temps, la collection de la bibliothèque a augmenté à plus de 30.000 livres. Depuis son inauguration, cette expérience ouverte, qui comprend une zone de lecture en plein air et une scène pour des événements communautaires, est devenu un repère pour Salbke qui favorise un sens renouvelé de l’identité et sert de véhicule pour la régénération urbaine.

Texte et photos : miesarch

 

 

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Le Square des Ursulines

02/12/2012

Le projet se situe sur la jonction Nord-Midi, qui représente un traumatisme de plus d’un siècle pour la Ville de Bruxelles. Reliant deux gares de chemin de fer, cette jonction a provoqué de nombreuses destructions d’habitations et d’espaces publics.

Implantation

(…) Le lieu se trouve sur le premier tronçon du tunnel. Le terrain existant ne présentait guère de valeur urbanistique ou paysagère ; quelques peupliers bordaient le site et quelques buissons couvraient la jonction.

Processus
L’asbl Recyclart est un acteur urbain depuis plus de dix ans. Ses installations ont été gagnées dans les locaux d’une gare devenue inutile à proximité du site. Partant de cette implantation, Recyclart a initié diverses actions et aménagements dans l’espace public.
Recyclart apparaît comme intermédiaire pour les groupes de jeunes (skateboarders, musiciens, danseurs, comédiens, artistes…) auprès des autorités. Pour cette raison, un groupe de jeunes skateurs, le collectifBRUSK (Brussel Skateboarders), interpella Recyclart afin que ce dernier les aide dans leurs initiatives en faveur du skate.

En été 2003, l’IBGE (Institut Bruxellois de Gestion de l’Environnement) s’engage en vue d’un projet d’aménagement d’un espace public de qualité ouvert à tous publics, à caractère sportif, orienté vers le skate, les rollers et le BMX.
Septembre 2003, un concours d’idées est lancé pour tous les jeunes de moins de 25 ans et tous les étudiants des écoles d’art, d’architecture et d’urbanisme.
Fin janvier 2004 ; les lauréats sont désignés : Bjorn Gielen et Floris Steyaert proposent un projet intriguant, constitué de formes simples et efficaces.

Depuis Janvier 2004 , l’Escaut encadre ce projet en vue de sa réalisation.
Recyclart coordonne l’étude et prend en charge le volet social. Plusieurs séances d’information ont eu lieu auprès des habitants et futurs utilisateurs.
L’ouverture du square sera célébrée de façon festive le 30 avril 2006 avec une programmation de démonstration skate, musique, et toutes sortes d’autres activités ouvertes aux habitants jeunes et moins jeunes.

Caractéristiques du projet
Difficulté technique

La portion du tunnel sur laquelle repose le terrain date des années 1930. Sa structure en béton n’a plus été touchée depuis lors ni son étanchéité. Vu le budget limité du projet, (1 million d’euros toutes taxes et honoraires compris) il était hors de question de toucher l’une ou l’autre de ces composantes, ni de rajouter des charges sur le tunnel. De ce fait, le dispositif de remblais s’est inspiré des techniques utilisées dans les infrastructures routières de montagnes : d’énormes blocs de polystyrène haute densité ont été creusés pour aboutir aux formes des rampes et du bowl avant de recevoir la couverture de béton.

La surface totale du site est répartie en différentes zones, et ce, en fonction du sous-sol. Sur le tunnel, s’étend la zone essentiellement minérale qui offre aux skateurs des pentes naturelles ainsi que de longues rampes présentant une inclinaison jusqu’à 45°. Le bowl devient un point de paroxysme au croisement de tous les regards et des pentes en béton. Même encore inachevé, la réputation de ce spot s’est déjà faite à un niveau international, comme un lieu idéal offrant aux skateurs l’occasion de traduire leur culture comme un témoignage d’échange et de communication sociale.

L’épaisseur de terre limitée à 80 cm n’autorise qu’une végétation basse. Associée à des ouvrages de bancs, tables et terrasses en bois d’une même espèce (Robinier), ces ensembles deviennent des zones où tous les publics peuvent s’asseoir et se reposer en dehors des trajectoires des skateurs. Assemblage de matériaux tendres et durs: pierre naturelle, bois, acier pour les figures de skate, amélanchiers… Tous les comportements sont permis. Une fontaine d’eau potable viendra supporter tous les utilisateurs.

Sur les bords du tunnel, un talus de terre impressionnant par son inclinaison à 45°, recevra un assemblage d’arbres à hautes tiges (Robiniers) et de végétation couvrante (lierre montant). Cette dernière est destinée à offrir un matelas de sécurité dans le cas où des skateurs auraient pris trop de risques dans leurs figures acrobatiques.

Scénographie
La force du projet réside dans la mise en scène de toutes les composantes physiques et historiques du contexte.
Un énorme cadre ouvert sur le ciel semble emporter l’univers terrestre dans une dimension aérienne. Il prend la figure d’une fusion symbolique des flux et énergies, passés et présents.
Ce cadre immense est une fenêtre sur un contexte social, culturel et économique en pleine mutation. L’immeuble de logements sociaux apparaît comme une trace de la modernité des années 70, mal vécue aujourd’hui. En même temps, les habitants ne peuvent que revendiquer une position aussi centrale dans la ville. La Chapelle des Brigittines abrite un théâtre, un centre culturel ; une extension a récemment été construite, doublant son infrastructure. Tandis que le Quartier des Marolles est en plein processus de rénovation urbaine significative de création de logements nouveaux et de centres d’entreprises.

Le projet dans son ensemble apparaît donc comme un processus de ré-appropriation de l’espace urbain.
De nuit, l’ensemble de cette mise en scène devient féérique. Sans ajouts d’autres supports de lumière, le grand écran et les outils de l’usage de skate, sont amplifiés par l’intégration de lumières.

 

L’Escaut a été fondé en 1989 par Olivier Bastin, architecte-scénographe, et Micheline Hardy comédienne-metteur en scène-scénariste-réalisatrice.

 

Texte L’Escaut

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WHATAMI

02/12/2012

WHATAMI is based on the manufacturing of an artificial archipelago-hill, generating smaller green areas in the garden and potentially outside the museum. WHATAMI is the corruption of « What am I », the industrial declination of the first puzzle invented in the XVIII century for fun-learning by John Spilsbury, it could be dismounted along the geographic boundaries; a tribute to the maps of Alighiero Boetti, which is dedicated to the square of the MAXXI. The hill works as a garden, injecting “green” into the concrete plateau of the museum’s outdoor space, allowing it to serve as a stage and/or parterre for concerts and other events, or as a space to rest and look at the museum itself. The artificial landscape will be punctuated by large “flowers” providing light, shadow and sound. The materials proposed for the installation involve a two-fold recycling processes; natural elements will come back to their original sites, the high-tech objects will be replaced in one of the abandoned places of the city waiting for a rehabilitation.

stARTT  ( studio di architettura e trasformazioni territoriali ) est né en février 2008 d’une idée de Simone Capra et Claudio Castaldo. stARTT concentre sa production sur la transformation environnement causées par l’homme à différentes échelles d’intervention et à différents degrés de complexité: paysage, territoire, ville, urbanisme, travaux publics et de l’architecture privée constituent le domaine d’activité, à chaque fois croisé avec des outils techniques et de méta-recherche interdisciplinaire théorique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Einraum L.

02/9/2012

Architecte David Schreyer

Brixlegg, Autriche

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Logan Plaza

02/9/2012

Petit espace public aménagé devant un centre commercial à Wellington, Nouvelle Zélande par la firme Wraight + Associates

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Star Maze

02/8/2012

Parc Groot Vijversburg est un parc public avec une collection d’art situé dans le nord des Pays-Bas. L’équipe de LOLA, Deltavormgroep et Piet Oudolf  a remporté la commission à travers un appel d’offres national, pour lequel cinq équipes ont été sélectionnées. Les équipes de conception étaient B + B, en collaboration avec Michael van Gessel, OKRA et Hosper en Strootman.
L’élément central du design est la ‘Maze Star’, un remix de deux parc historique: la forêt en forme d’étoile et le labyrinthe. Cette structure se compose de hautes haies qui fonctionnent comme des cloisons pour la prairie existante et de créer des places de stationnement adaptées plusieurs pour des usages différents. En plus de cela, la structure crée des connexions avec le paysage environnant et organise l’accessibilité aux divers domaines. Chaque fin de la ‘Maze Star’ a une fonction, comme un balcon paysage avec une vue sur la réserve naturelle, un quai pour les voyageurs en canot dans la zone de loisirs, une fenêtre avec une vue à la villa principale du parc et un hangar avec des bottes de caoutchouc, afin d’explorer le marais. La deuxième chambre du parc, qui peut être régulièrement inondées, contient plusieurs collines avec des plantes vivaces dans un champ de saules têtards. Les collines peuvent être atteints grâce à une structure de grille de petites digues.

Source informations

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Burbank water and power

02/7/2012

bureau AHBE

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Dovecote studio

02/6/2012

Haworth Tompkins

 

 

 

 

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