03/20/2014
En 2010, la municipalité de Cordoue, ville du sud de l’Espagne et dont le centre historique est classé depuis 1984 patrimoine de l’UNESCO, a commandé auprès de l’Agence ParedesPino Arquitectos une installation unique sur la Place Centrale, située non loin de la gare.
La volonté de la ville est de créer une interconnexion urbaine entre les quartiers proches de la gare centrale et d’offrir un espace de loisir et de commerce. Le projet, du nom de CAAC (Centro Abierto de Actividades Ciudadanas), définit une étendue de 12.800 m2 parsemée d’ombrelles multicolores permettant une variété d’utilisation. Elles offrent une surface de couverture, à l’abri des intempéries, abritent un marché temporaire et diverses activités culturelles.
Cet espace a été conçu avec des éléments préfabriqués circulaires qui varient de hauteur et de diamètre. Les éléments sont disposé comme une forêt urbaine permettant une représentation souple. Cette installation bénéficie d’un éclairage artificiel. Ce dispositif prévoit aussi le drainage de l’eau de pluie.
Images par ParedesPino Arquitectos avec le texte de JDA
03/1/2014
L’architecte paysagiste Jane Irwin, en collaboration avec Melocco + Moore Architects, ont réalisé dix nouveaux appartements sur le chemin Bellevue à New South Wales, en Australie.
Les nouveaux jardins, espaces communautaires, aménagement sur la rue et les jardins individuels pour les appartements du rez-de-chaussée intègrent des matériaux récupérés à partir du site. La conception des jardin reflètent les jardins traditionnels que l’on retrouve dans les banlieues soit riches en espèces indigènes et exotiques tout en s’accommodant au mode de vie des résidents.
Images via Jane Irwin
05/22/2013
La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Euralille 2 a été créée en 2000. Elle s’étend sur 22 hectares au sud de Lille Grand Palais, dans la continuité de la Zac Euralille 1, sur les terrains de l’ancienne Foire de Lille. Autrefois enclavé par le périphérique, ce territoire est aujourd’hui intégré au coeur de la ville de Lille grâce à la proximité des transports collectifs et à la dynamique de développement d’Euralille.
Les équipes d’architectes-urbanistes François Leclercq, Michel Guthmann et de paysagistes de l’Agence TER ont conçu un plan d’aménagement qui protège le site des nuisances routières et ferrées périphériques, souligne le caractère urbain des boulevards extérieurs de Lille et crée au centre du quartier un lieu de calme pour l’habitat en ville.
Le Bois Habité, coeur géographique du projet, est une opération mixte aux ambitions architecturales, sociales et environnementales fortes. Le site, actuellement en cours de construction, profitera une fois achevé, de l’arrivée de commerces et services supplémentaires le transformant en un véritable morceau de ville.
La variation dans les distances de plantation, le jeu des allures et ombrages d’arbres de différentes essences, les effets de transparences et de séquences végétales sont au fondement du Bois Habité. Au total, la densité d’arbres sera d’un arbre tous les 120 m2 de sol, dont 60% constituant une strate haute (15-20 mètres à terme). Les premières plantations ont été réalisées à la fin de l’hiver 2006-2007, à partir de sujets réservés et suivis en pépinière depuis plus de deux ans. Elles ont été poursuivies en concomitance avec la livraison des logements et la réalisation des espaces publics.
Les eaux pluviales provenant des toitures et des jardins sont acheminées vers la grande noue de stockage par des fossés privés situés au pied des résidences. Entre espaces privés et publics, ces fossés plantés assurent l’effet de clôture des logements, tout en complétant la palette végétale de ce nouveau quartier d’habitation. La certification Habitat et Environnement a été imposée pour les derniers programmes de logements. Parmi ceux-ci, un bâtiment passif de 44 logements sociaux est en cours de réalisation. Les bureaux et activités sont soumis à la certification « NF bâtiments tertiaires HQE ».
Texte via ville et amenagement durable
Photos via Europaconcorsi
05/14/2013
Le projet de musée de l’architecte Juan Domingo Santos a commencé avec la recherche d’un endroit pour favoriser la présence de l’eau dans des conditions naturelles. L’espace choisi est situé dans l’accès à Sierra Nevada Parc Naturel, le long de la rivière Lanjarón et un canal d’irrigation qui longe quelques vieux bâtiments utilisés comme abattoir municipal. L’intention de s’installer dans cet espace du musée a été de préserver l’environnement naturel de développement par la création d’un itinéraire qui relie la nouvelle activité avec l’infrastructure de l’eau et des architectures à venir tels que moulins et un ancien lavoir public.
Un carré avec 17 orangers est légèrement surélevé avec des éléments préfabriqués en béton et des rondins d’eucalyptus empilés dans différentes tailles qui sont temporairement inondés avec de l’eau du fossé, qui configure un espace d’aspect différent le long de la jour. L’ombre et l’odeur des fleurs d’oranger, le bruit de l’eau tombant sur les troncs de l’étang et les reflets de l’eau créer une atmosphère rafraîchissante avant d’entrer dans le musée.
» Le fond du projet vise la sensibilisation du public face à la question de l’eau tout en démontrant la possibilité de la convoyer naturellement et écologiquement. L’espace est donc rythmé par les mouvements du liquide et les sons résultant de son écoulement. Un lieu de paix et de sérénité, tout en atmosphère. » ozartsetc
images via ozartsetc
texte par Juan Domingo Santos