04/23/2014
Place publique à Barcelone en Espagne conçue par la firme Battle I Roig en 2012. On y trouve des structures multifonctionnelles en forme de polygones avec des sous-espaces ombragés qui peuvent accueillir plusieurs événements éphémères.
Texte via
Images Jordi Surroca
01/11/2014
Il arrive rarement que les architectes paysagistes du Québec construisent des maquettes dans leur milieu de travail. Il peut arriver que dans un contexte de concours, nous soyons appelés à en fabriquer et durant le parcours scolaire, mais cela reste tout de même une technique qui n’est pas commune. Pourtant, la maquette est un outil de travail et de recherche utile, qui permet de comprendre l’esprit du projet et son implantation dans le milieu qui peut être utilisé comme objet de présentation.
En Europe, c’est pratiquement à chaque projet d’aménagement que des maquettes sont construites. Pour vous inspirer un peu, architecte paysagiste québécois, voici KATOxVictoria, deux jeunes designers qui ont fondés un bureau créatif à Copenhague. Hiroshi Kato, né à Tokyo et Victoria Diemer Bennetzen, né à Copenhague, se sont associés pour créer une alliance entre deux cultures pour explorer les confins de la conception de l’art et de l’architecture tout en essayant de comprendre notre culture en terme de construction.
En regardant les images sur leur site web, on a envie de découper, de coller, de scier, de peinturer, de dessiner et plus encore pour créer ces petits mondes qui nous font comprendre les concepts et nous les font rêver.
Le projet Sprouting city blocks a remporté le 2e prix au concours EUROPAN12 pour la ville de Copenhague.
Les images proviennent du site gooood.hk
05/22/2013
La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Euralille 2 a été créée en 2000. Elle s’étend sur 22 hectares au sud de Lille Grand Palais, dans la continuité de la Zac Euralille 1, sur les terrains de l’ancienne Foire de Lille. Autrefois enclavé par le périphérique, ce territoire est aujourd’hui intégré au coeur de la ville de Lille grâce à la proximité des transports collectifs et à la dynamique de développement d’Euralille.
Les équipes d’architectes-urbanistes François Leclercq, Michel Guthmann et de paysagistes de l’Agence TER ont conçu un plan d’aménagement qui protège le site des nuisances routières et ferrées périphériques, souligne le caractère urbain des boulevards extérieurs de Lille et crée au centre du quartier un lieu de calme pour l’habitat en ville.
Le Bois Habité, coeur géographique du projet, est une opération mixte aux ambitions architecturales, sociales et environnementales fortes. Le site, actuellement en cours de construction, profitera une fois achevé, de l’arrivée de commerces et services supplémentaires le transformant en un véritable morceau de ville.
La variation dans les distances de plantation, le jeu des allures et ombrages d’arbres de différentes essences, les effets de transparences et de séquences végétales sont au fondement du Bois Habité. Au total, la densité d’arbres sera d’un arbre tous les 120 m2 de sol, dont 60% constituant une strate haute (15-20 mètres à terme). Les premières plantations ont été réalisées à la fin de l’hiver 2006-2007, à partir de sujets réservés et suivis en pépinière depuis plus de deux ans. Elles ont été poursuivies en concomitance avec la livraison des logements et la réalisation des espaces publics.
Les eaux pluviales provenant des toitures et des jardins sont acheminées vers la grande noue de stockage par des fossés privés situés au pied des résidences. Entre espaces privés et publics, ces fossés plantés assurent l’effet de clôture des logements, tout en complétant la palette végétale de ce nouveau quartier d’habitation. La certification Habitat et Environnement a été imposée pour les derniers programmes de logements. Parmi ceux-ci, un bâtiment passif de 44 logements sociaux est en cours de réalisation. Les bureaux et activités sont soumis à la certification « NF bâtiments tertiaires HQE ».
Texte via ville et amenagement durable
Photos via Europaconcorsi
01/17/2013
Le projet propose une alternative à l’empilement des collectifs et l’étalement pavillonnaire. Le site était un ancien site maraîcher important dans la région. Le projet utilise au maximum les traces existantes : parcellaires, murs, cheminements, puits, terre végétale. Les maisons sont implantées entre deux murs parallèles en conservant ainsi les traces du parcellaire maraîcher préexistant autour d’un espace vert central.
L’accent a été mis sur la prise en compte du développement durable avec :
– La séparation des voitures et des habitations pour regrouper l’habitat autour d’un espace vert collectif.
– La récupération des eaux de pluie
– Le raccordement des logements au réseau de chauffage central au bois existant.
Cette opération fut une des premières du genre en France. Elle constitue un des projets vitrines de la Ville de Châlon sur Saône.
Client : SCIC Habitat Bourguogne Champagne
Architect(s) : Architectures Marc Dauber, Atelier d’architectures Isabelle Sénéchal Eric Auclair
Photos par monsieur et madame Romier
Photos et texte via archicontemporaine