05/22/2013
La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Euralille 2 a été créée en 2000. Elle s’étend sur 22 hectares au sud de Lille Grand Palais, dans la continuité de la Zac Euralille 1, sur les terrains de l’ancienne Foire de Lille. Autrefois enclavé par le périphérique, ce territoire est aujourd’hui intégré au coeur de la ville de Lille grâce à la proximité des transports collectifs et à la dynamique de développement d’Euralille.
Les équipes d’architectes-urbanistes François Leclercq, Michel Guthmann et de paysagistes de l’Agence TER ont conçu un plan d’aménagement qui protège le site des nuisances routières et ferrées périphériques, souligne le caractère urbain des boulevards extérieurs de Lille et crée au centre du quartier un lieu de calme pour l’habitat en ville.
Le Bois Habité, coeur géographique du projet, est une opération mixte aux ambitions architecturales, sociales et environnementales fortes. Le site, actuellement en cours de construction, profitera une fois achevé, de l’arrivée de commerces et services supplémentaires le transformant en un véritable morceau de ville.
La variation dans les distances de plantation, le jeu des allures et ombrages d’arbres de différentes essences, les effets de transparences et de séquences végétales sont au fondement du Bois Habité. Au total, la densité d’arbres sera d’un arbre tous les 120 m2 de sol, dont 60% constituant une strate haute (15-20 mètres à terme). Les premières plantations ont été réalisées à la fin de l’hiver 2006-2007, à partir de sujets réservés et suivis en pépinière depuis plus de deux ans. Elles ont été poursuivies en concomitance avec la livraison des logements et la réalisation des espaces publics.
Les eaux pluviales provenant des toitures et des jardins sont acheminées vers la grande noue de stockage par des fossés privés situés au pied des résidences. Entre espaces privés et publics, ces fossés plantés assurent l’effet de clôture des logements, tout en complétant la palette végétale de ce nouveau quartier d’habitation. La certification Habitat et Environnement a été imposée pour les derniers programmes de logements. Parmi ceux-ci, un bâtiment passif de 44 logements sociaux est en cours de réalisation. Les bureaux et activités sont soumis à la certification « NF bâtiments tertiaires HQE ».
Texte via ville et amenagement durable
Photos via Europaconcorsi
02/3/2013
C’est Christian de Portzamparc, l’architecte en chef de la ZAC des Hauts Malesherbes, qui donna carte blanche à Édouard François pour la conception d’une tour à logements.
Située face au parc, Tower Flower en constitue la prolongation à la verticale. Avec ses pots de fleurs géants suspendus aux balcons, elle s’inspire des jardinières parisiennes qui sont parfois de véritables prouesses botaniques. Ses éléments de façades constituent l’une des premières applications du Ductal (Lafarge). Les logements destinés à l’accession sont libérés de tout mur porteur. Ils bénéficient du bruissement des bambous et d’une lumière filtrée par le feuillage.
Tower Flower incarne l’expression du désir de nature en ville.
Photographies par Edouard François via ArchDaily
Texte via Edouard François
Les photos suivantes présentent le jardin au pied de la tour Flower Tower, le jardin des Hauts de Malesherbes. photos via linternaute
01/17/2013
Les Carrés Nature est un ensemble de 2 bâtiments de 12 logements situé dans l’éco-quartier du Séqué à Bayonne.
La volumétrie simple et compacte sur pilotis avec parkings semi-enterrés donne une impression de cubes ouverts sur la nature. Cet effet est accentué par la végétalisation partielle des façades sur une maçonnerie traditionnelle enduite, ainsi que par la légèreté des menuiseries aluminium et la toiture terrasse. Les aménagements paysagers sont naturels, sans clôture avec des arbres de hautes tiges isolants. Chaque logement dispose d’un accès extérieur indépendant au moyen d’une passerelle ou d’un escalier. Le premier niveau est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Réalisé par les architectes Gauche Muru
Photos de Gauche Muru
texte et images via archicontemporaine
01/17/2013
Le projet propose une alternative à l’empilement des collectifs et l’étalement pavillonnaire. Le site était un ancien site maraîcher important dans la région. Le projet utilise au maximum les traces existantes : parcellaires, murs, cheminements, puits, terre végétale. Les maisons sont implantées entre deux murs parallèles en conservant ainsi les traces du parcellaire maraîcher préexistant autour d’un espace vert central.
L’accent a été mis sur la prise en compte du développement durable avec :
– La séparation des voitures et des habitations pour regrouper l’habitat autour d’un espace vert collectif.
– La récupération des eaux de pluie
– Le raccordement des logements au réseau de chauffage central au bois existant.
Cette opération fut une des premières du genre en France. Elle constitue un des projets vitrines de la Ville de Châlon sur Saône.
Client : SCIC Habitat Bourguogne Champagne
Architect(s) : Architectures Marc Dauber, Atelier d’architectures Isabelle Sénéchal Eric Auclair
Photos par monsieur et madame Romier
Photos et texte via archicontemporaine