Le vent souffle où il veut

par Sarah Lacombe on 10/1/2012

Installation de Daniel Burens, à la plage de Haan en Belgique dans le cadre de l’événement Beaufort 03 (2009)

Daniel Buren s’interroge sur l’essence de l’art et il met en question les systèmes qui le soutiennent. Il se sert d’une grande variation de matériaux mais depuis les années 60, il suit un motif fixe : des rayures blanches d’une largeur identique de 8,7 centimètres, alternées par une même couleur. Cette méthode minimaliste traduit chez lui une volonté de cerner l’essence de la peinture : lumière et couleur, avant-plan et arrière-fond… . La prise de conscience spatiale est essentielle. Avec Le Vent souffle où il veut, il évoque l’illusion d’un bois en plaçant cent mâts de pavillon l’un près de l’autre. Les mâts sont ornés de soi-disant girouettes. Le visiteur peut se balader parmi les mâts et se perdre dans une oasis de couleurs. 

Pour voir les autres installations : Beeldenpark Beaufort 

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