05/12/2015
Réalisée par l’artiste Marjet Wessels Boer, It started with a dime rassemble des histoires personnelles des habitants des Dimes Houses à Mauritskade, Amsterdam, l’un des premiers projets de logements sociaux aux Pays-bas, datant de 1870.
Il est possible de connaitre les histoires en consultant le site web de Dubbeltjespanden.
Les photos sont de Hans Peter Föllmi et Marjet Wessels Boer.
03/4/2015
Les architectes du bureau Anna & Eugeni Bach ont conçu la maison MMMMMS qui est disposée sur une colline surplombant le village de Camallera en Espagne. Dans ce domaine, les lois de construction sont très strictes (revêtement de pierre rustique, type de couverture en tuiles , pente des pignons de 25 º, etc…). Les maisons doivent avoir un look rural et ressembler à de traditionnelles fermes Catalanes. Le projet, en stricte conformité avec les règles, vise à rompre avec l’image de ferme catalane pour «associé» voilée à un autre type de construction typique de la région, le plus souvent près des centres urbains et d’une taille et une densité comparable au résultat dans ce Espace: entrepôt agricole.
La maison a été conçue pour une performance optimale de l’énergie. Dans les mois plus chauds, la ventilation transversale réalisée par de petites ouvertures dans les murs et à travers des lucarnes orientées vers le nord permet une température confortable qui évite l’utilisation de l’air conditionné. En hiver, nous obtenons les mêmes confort grâce à une meilleure isolation dans les murs et l’utilisation d’une chaudière à biomasse connectée à des capteurs solaires sur le toit. Le projet comprend un système de collecte des eaux pluviales à un réservoir souterrain pour une utilisation à la fois dans l’arrosage du jardin et de l’eau grise de la maison. Dans la construction de la Maison MMMMMS, tous les matériaux utilisés provenaient des industries locales.
Le texte et les images proviennent de Anna & Eugeni Bach
10/24/2014
L’architecte Patrick Nadeau a réalisé en 2013 la maison vague dans la « commune de Sillery à proximité de Reims, en France, à l’intérieur d’un lotissement de 63 parcelles avec de fortes contraintes économiques. La Maison-vague met en œuvre du végétal pour ses qualités architecturales et environnementales, notamment en terme d’isolation thermique. Elle se présente sous la forme d’une coque entièrement végétalisée protégeant l’habitacle de la chaleur en été et du froid en hiver. Sa forme est élémentaire se résumant à un simple tapis de végétation qui ondule et flotte au dessus du sol à hauteur d’assise (la margelle en bois ceinturant le plateau constitue une sorte de grand banc). Le rapport traditionnel entre la maison et son jardin est perturbé, le projet les englobant tous les deux dans une même construction. »
«La technique de végétalisation a été conçue avec Pierre Georgel (Ecovégétal). La maison est simplement recouverte de terre reconstituant artificiellement la déclivité d’un terrain naturel en pente. Le challenge technique réside avant tout dans la très forte pente qui a demandé la mise au point de systèmes innovants pour le maintien de la terre et la rétention de l’eau. Les plantes ont été sélectionnées pour leurs qualités plastiques, et leur capacité d’adaptation au milieu (résistance dans le temps et entretien minimal). C’est un mélange de sédums, de graminées, de thyms, de lavandes et autres petites vivaces et aromatiques différemment réparties en fonction de l’inclinaison de la coque. Un système d’arrosage automatique est prévu mais il est uniquement réservé aux périodes de très forte sécheresse.»
«La maison est vivante. Elle change d’aspect, de couleur et d’odeur avec les saisons. De nouvelles plantes peuvent être apportées par le vent, les insectes ou les oiseaux conférant à la construction un caractère de friche ou de terrain-vague, d’où son nom la Maison-vague.»
Texte et images de Patrick Nadeau