02/1/2016
À la fois expressif et discret, le Musée d’histoire de la Vendée aux Lucs-Sur-Boulogne est un lieu culturel attractif à l’échelle du territoire tout en étant dissimuler dans le paysage sensible du bocage et rivière présent sur le site.
L’entrée du musée s’effectue à la croisée de deux chemins. S’inspirant du chemin creux vendéen, une traversée met en scène le parcours depuis le parking jusqu’à l’entrée et offre au visiteur une plongée progressive dans le sol et l’histoire de la Vendée alors que le musé est perçu depuis le chemin bas comme une séquence ponctuant une promenade. Cette traversée du bâtiment est l’occasion de scénographier deux découvertes : Le passage du paysage du bocage à celui de la rivière et des vues plongeantes sur le grand hall et la fresque qui marque l’entré des salles d’exposition.
L’équipe était composée du collectif d’architectes PLAN01 comme architecte mandataire, assisté de Michel Tan, l’architecte d’opération Michel Joyau, les architectes paysagistes de l’Atelier Paysage & Lumière, Economiste ECB, BET Fluides par Delta fluides, Bureau d’études techniques en structure Arest Ingénieur Conseil, l’équipement scénique par Acora, acousticien Capri acoustique, toiture végétalisée par Sopréma et les graphistes de La bonne Merveille.
Les images ont été prises par Stéphane Chalmeau et Frédéric Delangle et proviennent du collectif d’architectes PLAN01.
12/18/2015
Pop-up Island, projet lauréat du festival des Hortillonnages d’Amiens « Arts, villes et paysage » en 2015, réalisé par l’équipe de l’
Atelier MaDe et
Valentine Bruzzone.
S’inspirant des livres pop-up, le projet consiste à activer, intensifier, amplifier la géographie d’une des îles des hortillonnages les plus menacées par l’érosion en prenant pleinement parti de ses potentiels afin de créer une nouvelle typologie d’île, jouer sur son image, tout en menant un dispositif efficace de protection de ses berges. Armature évanescente entre terre et eau, elle intrigue, créée une façade nouvelle, propose une diversité de situations, oriente les vues, en construit de nouvelles… Véritable piège à sédiments, abri pour la faune, frayère à poissons, cette architecture légère amorce un processus lent de consolidation des berges. Doucement, l’accroche de l’enveloppe s’hybride à l’île. Les limites deviennent floues, l’Île et la structure se servent mutuellement, de nouveaux jeux de lumières apparaissent…
Photographies par Yann Monel
06/22/2015
Située en banlieue de New Haven, au Connecticut, l’Usine de traitement des eaux CT de Michael Van Valkenburgh Associates, Inc., est une source d’eau de réserve pour la South Central Connecticut Regional Water Authority. Elle puise son eau dans le lac Whitney, à la base du bassin de la rivière Mill. Avec un budget de 5$ le pied carré, ce projet met la barre haute en terme d’infrastructure municipale.
La nouvelle topographie a été créée grâce à des techniques de stabilisation végétale et des noues végétalisées remplacent le système traditionnel de drainage d’ingénierie. L’eau circule à travers une série de paysage, en passant par une montagne, aux champs agricoles, à la prairie, vallée et un bassin avant d’arriver à la nappe phréatique. La stratégie végétale des jardins ainsi que des toits végétalisés utilisent seulement des espèces indigènes qui ne nécessitent pas d’engrais, ni de pesticides. La palette végétale a été choisie en fonction des couleurs et textures variant à chaque saison et anticipe l’évolution naturelle des communautés végétales au fil du temps.
Le projet a remporté le Design Honor Award de la ASLA en 2010.
Les images proviennent du site web de Michael Van Valkenburgh Associates, Inc.