Le Pamphlet

Les marchés fermiers ont longtemps été populaire en Europe, mais les produits locaux et biologiques sont de plus en plus en demande. En 2011, un concept de kiosques organiques a été créé en République tchèque par la firme d’architecture edit! Contrairement à un marché typique, qui est disposé en rangées, ces kiosques peuvent être configurés afin de s’harmoniser avec l’espace. Ce concept appelé “urban almara” (urban wardrobe), peut s’ouvrir et/ou se fermer rapidement et facilement. Lorsque les kiosques sont ouverts, les agriculteur se trouvent entre une ardoise et des étagères remplies de leurs produits. L’ardoise harmonise la signature du marché mobile en donnant la chance aux agriculteurs de personnaliser leur stand avec leur écriture. La conception comprend des boîtes sur mesure et une table pliable qui peut être rangée dans le démontage.

Les architectes de Suppose Design Office ont réalisé cette structure de jeu sculpturale en 2014. Ils se sont inspirés de la forêt et des possibilités d’utilisation et d’interaction entre les visiteurs et résidents. L’idée derrière cela est que le projet va continuer de croître et d’élargir des possibilités. L’équipe est composée de Makoto Tanijiri de Suppose design office et Mitsuhiro Kanada d’Arup.

Les images du projet proviennent du site web Contemporist.

Piscine Hors-Terre est l’une des six installations du festival Passages Insolites dirigé par Ex Muro Arts Publics qui a eu lieu entre les murs du Vieux-Québec à l’été 2014.  Née de la collaboration entre Plux.5 et le Collectif de la Fourchette, l’installation immerge les passants dans une expérience spatiale renouvelée en connexion visuelle et sensorielle avec le fleuve Saint-Laurent, emblème de la ville de Québec.

«Au Centre-ville de Québec, l’eau est omniprésente.  Bien que l’on ne puisse approcher, ses rivages demeurent inaccessibles. Peu importe le quartier où l’on se trouve, on peut l’apercevoir, mais ses rivages demeurent inaccessibles tandis que la piscine hors terre est devenue une référence collective de nos étés et de nos banlieues : paradoxe d’une ville jadis maritime.

L’idée était donc d’importer cet artéfact privatisé sur l’espace public, à l’épicentre du tourisme de la ville de Québec afin que l’expérience du rafraichissement et de la détente soit vécue collectivement.

L’installation joue avec le vocabulaire maritime. 8 voiles turquoise suspendues au-dessus de la Rue de la Place conçue de telle sorte que leur couleur, leurs motifs et leurs courbes rappellent la douce ondulation de l’eau. De l’extérieur, leur mouvement hypnotique activé par la brise locale met en branle un jeu de découvertes visuelles permettant parfois aux passants d’entrevoir le fleuve. C’est seulement une fois confortablement assis à observer les voiles danser tout en sculptant les ombres et la lumière sur le passage que l’on saisit à quel point ce nouvel espace est rafraichissant, amusant et insolite.»

Créateurs : Émilie Benoit-Beaulé, Alexandre Boulianne, Jean-François Laroche, Éric Lizotte, Dominique Morin-Robitaille du Collectif de la Fourchette; Etienne Bernier et Marianne Charbonneau de Plux5.

Donneur d’ouvrage : EXMURO arts publics, Québec, en collaboration avec la Ville de Québec

Merci à Jean-François Laroche pour les images et le texte

Présenté dans le cadre du festival Lausanne Jardins 2014, le jardin pneumatique « se présente sous la forme d’un volume végétal colonisant le portique depuis l’intérieur jusqu’à son débordement. Les surfaces de gazon dressées à la verticale, défiant la logique, lui confèrent une abstraction qui renforce la singularité de l’installation. Elle apparaît comme un parasite, une anomalie dans un contexte ordinaire ».

Le projet a été réalisé par FHV et Adrien Zwingli en collaboration avec Claudius Fruehauf, Guillaume Henry, Carlos Viladoms, Clélie Protiere et Adrien Zwingli – CH.

Les photographies sont de Milo Keller, via le site de Lausanne Jardins 2014.

De gros budgets et de grandes quantités d’énergie sont consacrés à la modernisation des gares néerlandaises à Amsterdam, La Haye, Utrecht et Rotterdam. Les efforts visant la création d’environnements de qualité relatifs aux transports publics ne devaient pas se limiter à la construction des stations. L’équipe d’urbanistes et d’architectes de Maxwan ont proposés à la Ville de Rotterdam, au Département du développement urbain, d’envisager autres choses que des abris d’autobus standard et que même avec un petit budget, il était possible de concevoir et de construire des abris signature.

Le résultat est une série de canopée en forme de table, surnommée « oreiller » et « hamac ». Chaque structure est composée d’un mince toit de 5 par 10 mètres placé sur des colonnes d’acier. De couleur peau, les tables de 5 tonnes chaque évoquent des tissus de soie suspendus dans le vent.

Chef d’équipe: Rene Sangers

Associés en charge: Rients Dijkstra, Hiroki Matsuura

Équipe de travail : Artur Borejszo, Aleksandar Hrib, Nobuki Ogasahara

Collaboration : ABT bv (Carla Scheffer)

Les images proviennent de Maxwan et ont été prises par le photographe Filip Dujardin.

Par NIPPAYSAGE et en collaboration du Groupe SMi, une nouvelle place publique qui s’inscrit dans un important mouvement de revitalisation du quartier Sainte-Marie à Montréal.

La place fait office de parvis au bâtiment du Centre Gédéon-Ouimet de la CSDM et établit une liaison avec le bâtiment de la JTI-MacDonald Corp y faisant face sur la rue Ontario Est. Inspirée de l’engouement de verdissement du quartier, la place minérale intègre deux grandes pochettes densément plantées de grands arbres conçues pour gérer le drainage des eaux de surface. Le motif au sol de feuilles géantes prends au centre de la place une 3e dimension en devenant une fontaine rétro-éclairée.

Les images proviennent de NIPPAYSAGE

Pour en savoir plus, un court vidéo via la chaîne YouTube de l’arrondissement Ville-Marie à Montréal

Les architectes de Loladomenech ont complétés la deuxième phase de la promenade St Joan à Barcelone. Voyez les images de la Phase 1 sur une publication précédente.

Les images proviennent du site web de Loladomenech.

Cinq objets brillants blancs placés le long d’un tronçon de 400 m dans la banlieue de Husum juste à l’extérieur de Copenhague, par SHJWORKS.  Chaque objet est fait de 2-4 mm d’épaisseur de polycarbonate cousu avec du fil d’acier d’une épaisseur de 1 mm. Tous les objets sont asymétriques et uniques. Le plus grand objet est de 4,2 m de haut et le plus petit est de 0,6 m de haut. À l’intérieur de chaque objet, se cache une lampe, qui est reliée à la lumière de la rue.

We do not know” was the common answer to the passersby, when we were installing the project, and they asked what it was. And it was true; we could not exactly tell what it was. We knew the objects would be illuminated from dusk till dawn, and we knew the height of the objects would vary from 4,2 m to 0,6 m. We also knew the project was the winning entry for a competition about urban spaces, arranged by the Copenhagen municipality. Together with the objects we included 7 benches, 3 planters and 95 step stones. We had many intentions and thoughts concerning the project, and we could not give one clear answer, because the project deals with way finding, place making, evocative lights, white sculptures with a smooth shining surface, and urban spaces for recreations.