Le Pamphlet

Publiés depuis 1998 et dotés d’une iconographie abondante et en couleurs, Les Carnets du paysage sont aujourd’hui la principale revue française consacrée exclusivement au paysage. Dans un contexte de renouvellement des théories et des pratiques paysagères, un contexte marqué également par le développement considérable des formations universitaires dédiées au paysage et par l’affirmation des enjeux sociaux liés à la qualité des cadres de vie, Les Carnets du paysage ont mis en œuvre une exploration aussi large et aussi précise que possible des réalisations, des idées, des œuvres et des projets consacrés au paysage, en France et à l’étranger. Les Carnets du paysage ne sont pas une revue de doctrine, mais plutôt de dialogue et de confrontation, de recherche et de proposition. Dans cette perspective, l’approche de la revue est résolument pluridisciplinaire : les savoirs et les pratiques de la conception voisinent avec les apports provenant des sciences humaines, de la littérature et des arts. De manière générale, Les Carnets du paysageont pour ambition d’être les témoins critiques de la transformation des cultures paysagères contemporaines, aussi bien sur le plan des projets que sur celui des pratiques, des expériences et des réflexions théoriques.

Directeurs de la rédaction : Jean-Marc Besse, philosophe, directeur de recherche au CNRS et Gilles A. Tiberghien, philosophe, maître de conférence à l’université de Paris-I et un comité de rédaction composé d’artistes, de paysagistes, d’enseignants, historiens, sociologues, etc.

Texte et image via Les Carnets du paysage

L’image correspond au n° 9-10 – Jardiner.

Il est possible de commander les Carnets sur internet à la Librairie du Moniteur.

Extension de 300 places du Parking Mignet, avec une nouvelle entrée-sortie véhicules (Bd Roy René), une réhabilitation de la partie existante et une remise aux normes sécurité.

Centre historique d’Aix en Provence

Architecte(s) : Da Silva-Ascencao architectes

Concepteur éclairage : COTE LUMIERE

Paysagiste : ATELIER DU 28

Le programme réalisé par Da Silva – Ascençao architectes a permis la construction d’une nouvelle entrée-sortie véhicules sur le boulevard du Roy René , la réhabilitation de la partie existante et la mise aux normes sécurité des installations. Outre les 3 niveaux en sous-sol destinés au stationnement il y a les ouvrages émergents – les 12 gaines de ventilation, la cage d’escalier et la clôture séparant l’accès piétons de l’aire de jeux du Collège Mignet. Pour ces ouvrages, une architecture industrielle en acier a été privilégiée pour exprimer légèreté et continuité avec la mise en scène des gaines de ventilation en isoxal mais aussi pour faire écho à l’univers automobile.

Autre volonté architecturale : la transparence. L’idée était de «raconter au public la vérité d’un parking et mettre en scène les ouvrages techniques plutôt que les ‘planquer’», expliquent les architectes. Au programme : façades en caillebotis acier galvanisés disposant d’une seconde peau en tôle thermo laquée blanc agrémenté de tiges de bambous entrelacées mais aussi du verre agrafé sur 2 façades de l’exutoire transparent. 

Texte via Batiactu

Photos via archicontemporaine

Crédit photo : Philippe Piron

En décembre 2008, l’atelier le balto a transformé le jardin du FRAC Lorraine (Fonds Régional d’Art Contemporain) de tout ce qui l’envahissait : bambous, planches, pavés, copeaux de bois.

Le jardin était ramené à son essence : son sol, ses limites et ses façades. Et des plantes s’y sont invitées.

Texte et photos par Atelier le Balto

à Jupilles, en France par Édouard François en 1996.

Programme conception et construction d’un hameau de 10 logements de vacances en lisère de forêt.

Réhabilitation d’une ancienne ferme en bâtiment d’accueil. 

Construction d’une piscine et aménagement paysager du site.

Situé entre bourg et bois, le projet est une hybridation de l’urbain et de la forêt.

Mi maison, mi bosquet, les gîtes ruraux se forment en hameau au milieu d’une prairie fleurie. L’imbrication des logements dans les haies manifeste la volonté d’assumer la liaison entre le village et la forêt. Chaque gîte est conçu comme une boite qui disparait derrière une paroi végétale de même hauteur. Les ouvertures des habitations traversent les haies de chaque gite. L’espace de vie commune avec cuisine est aménagé en contrebas. A l’intérieur, le luxe réside dans le dépouillement, la matière brute, le bois et le béton, et le bruissement des arbres.

Une alternative au mitage du paysage opéré par les villages-vacances traditionnels.

Texte et photos par Édouard François

À Évian en 1994 par l’architecte Patrick Bouchain.

Photo par Cyrille Weiner via Subtilitas

Le square Charles Fourier est l’un des rares espaces publics de la ville de Vitry-sur-Seine à proximité du Fleuve. Il est situé au cœur du projet Seine Amont, dans un contexte urbain dense en pleine mutation. Depuis la confluence Seine et Marne, cet espace anciennement planté de quelques grands arbres est le point final des quais accessibles Jules Guesdes. Le parti d’aménagement a été de donner un simple champ ouvert à la Seine. Avec une surface de 6 200 m2, le square offre aujourd’hui à toute la Z.A.C du Port à l’Anglais la possibilité de retrouver une relation naturelle et privilégiée à l’eau.

Un cheminement central zigzaguant au milieu d’une prairie basse inondable a permis de ré-axer ce jardin public entre quartier habité et fleuve et de le rendre visuellement très accessible. De part et d’autres des plates formes conçues comme de petites îles au milieu de la prairie accueillent des chaises et jeux d’enfants. Cette circulation fluide se retourne sur un ponton en bois qui longe un massif de plantes hélophytes face aux berges de Seine. Ce massif recueille les eaux de ruissellement du jardin drainées par un fossé planté de graminées. Les principes de plantations aux accents naturels : par tâches, en prairie humide, donnent au square l’image d’une nature bucolique retrouvée.

Conception, photos et texte par Paula Paysage

Installation temporaire à la maladrerie Saint-Lazare dans la ville de Beauvais en France par cao | perrot studio.

Taking inspiration from the biblical theme of annointing healed lepers, the installation recalls man’s moral dimensions and the belief in being able to purify the body of diseases by a bath of blood.

Photos de cao | perrot studio

The suspended Field is a spatial project related to our comprehension of nature, its resources and our attitude towards it. The men`s common perception of earth is defined by two paradoxical paradigms, one of earth as immobile mass of infinite weight and other as earth like a plain, two dimensional surface. Growing the field, which is not tied to the ground, but floating on pulsating piece of textile in between closed walls, provokes both of those concepts. The « green » carpet undergoes the entire vegetative cycle, from sprouting to disintegration. The emergence of this artificial, yet live installation, puts the designer in a different context, in a position of a dedicated farmer. In this case, the skills are all about optimization of the density of sowing, the choice of the right sowing culture and determining the precise dosage of the irrigation. This process makes us aware of both the fragility and power of life. From one side, we witness the incredible fact that plants grow out of cloth, and from the other we face the fatal consequences of  insufficient or over irrigation.

Texte et images par Numen